À cette saison de récolte de la rhubarbe, plusieurs sites Web vous mettent en garde contre l’utilisation de feuilles de rhubarbe dans le compost. Après tout, tout jardinier sait qu’on mange le pétiole de la rhubarbe, mais pas le limbe de la feuille, puisqu’il est toxique. Or il semble logique qu’il ne faille pas placer ses feuilles dans le composteur pour ne pas empoisonner le compost.
Mais cette idée est fausse. C’est encore un autre mythe de jardinage dont il y a tant qui courent. D’ailleurs, si c’était vrai, alors les jardiniers commettent un faux pas horticole depuis fort longtemps. Même mon père mettait les limbes de feuilles de rhubarbe dans le compost! Acide oxalique L’élément toxique principal contenu dans les feuilles de rhubarbe est l’acide oxalique (C2H2O4) qui est toxique aux mammifères, aux oiseaux et à certains insectes s’il est ingéré en quantités importantes. D’ailleurs, si la rhubarbe en produit, c’est pour se protéger de ses prédateurs. Mais c’est aussi un produit naturel hautement et rapidement décomposable. Les vers de terre, notamment, ont dans leur système digestif des bactéries spécifiquement chargées de sa décomposition. Si vous laissez des feuilles de rhubarbe au sol, elles se décomposent et disparaissent, d’ailleurs assez rapidement. Pourquoi elles ne seraient capables de le faire dans un composteur? La suite... jardinierparesseux.com
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La belle saison s’installe tranquillement. La chaleur et le soleil égayeront prochainement nos journées! Toutefois, il est possible de constater à ce temps-ci de l’année divers dégâts sur la pelouse. En effet, ceux-ci sont apparus suite à la période hivernale. Les plaques jaunes présentement apparentes sur votre pelouse peuvent avoir été causées par le gel, le déneigement, les besoins de vos animaux effectués à l’automne dernier ou bien par une infestation d’insectes la saison précédente. Alors, souvent un simple ensemencement d’appoint peut convenir pour corriger la situation lorsque les dégâts s’avèrent en surface. Donc, que faire pour retrouver à nouveau une pelouse dense et d’une couleur verdoyante à ces endroits endommagés? Voici quelques conseils : La suite...
L’herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria) ou égopode (le nom que je préfère) est un des couvre-sols les plus souvent utilisé dans nos jardins… et aussi l’une des mauvaises herbes les plus pernicieuses. Une fois établie, elle s’étend dans toutes les directions grâce à ses nombreux rhizomes. C’est une plante très dominante, étouffant les autres végétaux du secteur et prévenant même la germination d’arbres et d’arbustes. De plus, elle quitte facilement les jardins pour envahir nos forêts, causant des dommages environnementaux inestimables. Et elle est terriblement difficile à contrôler! Une description D’abord une description. L’égopode vient à l’origine de l’Eurasie. C’est une ombellifère proche parente de la carotte. D’ailleurs, si vous écrasez son feuillage, il dégage une odeur qui rappelle vaguement celle de la carotte.
Dans ma région, certains forsythias sont présentement en pleine floraison. Je sais, les Européens qui lisent ce texte trouveront ça tard, car chez eux ils fleurissent dès avril, voire mars, mais les printemps sont tardifs au Québec. Et je dis bien «certains forsythias», car la plupart que je vois dans mon voisinage fleurissent à peine.
Quand vous jardinez dans un climat froid, la floraison printanière des forsythias (Forsythia spp.) – d’innombrables clochettes jaunes jusqu’à l’extrémité des branches! – est doublement appréciée, puisque si elle est si rare. En effet, bien que la plupart des forsythias sont rustiques jusqu’en zone 3, c’est-à-dire que la plante y survit à l’hiver, leurs boutons floraux le sont beaucoup moins. Le résultat? La plupart des années, l’arbuste fleurit seulement à la base, là où la neige – un excellent isolant – s’est accumulée. Quelle déception! La suite... Geneviève et Rock Giguère |
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Septembre 2018
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