Le jardinage stimule : le physique, le mental, les sensations, les relations... Prendre soin des plantes, c’est donc s’occuper de soi ! Hortithérapie : le jardin thérapeute Qui n’a jamais joué les apprentis jardiniers en enfouissant un noyau d’avocat dans un pot ? Ou, plus chanceux, a été initié à l’art d’arroser les fleurs ou de récolter des carottes en aidant ses grands-parents ? C’est avec le même bonheur que nous tentons de cultiver du basilic sur le rebord d’une fenêtre ! Car tout en sollicitant les sens, le jardinage nous réinscrit dans notre histoire. Et cela profite à notre santé comme le montre l’hortithérapie. Balbutiante en France, bien que fondée dès la fin du XVIIIème siècle par le psychiatre américain Benjamin Rush, cette discipline s’appuie en partie sur cette fibre émotionnelle pour accompagner le traitement de l’autisme, des migraines, de la dépression profonde, de l’épilepsie ou pour soigner les personnes âgées. Le dernier plan Alzheimer oblige d’ailleurs les unités à se doter d’un jardin de préférence « thérapeutique » où les patients, leur famille et le personnel hospitalier se réunissent pour biner ou désherber. Jardiner ainsi est « susceptible de prévenir l’émergence de certains troubles ou d’une dépendance, d’infléchir le cours de certaines pathologies (neurologiques, psychiatriques), d’améliorer les conditions de vie », résume Denis Richard, chef de service à l’hôpital Henri Laborit à Poitiers. La suite...
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